Bibliothèque de Marc Bloch

722 - Morris, William Alfred

ID
722
Bibliothèque
Halphen
Cote
AG 119
Auteur
Morris, William Alfred
Titre
The Medieval English Sheriff to 1300
Éditeur
Manchester University Press
Lieu
Manchester
Année
1927
Pages
291 p.
Langue
anglais
Marques
  • soulignement (page 4).
  • soulignement (page 5).
  • soulignement (page 11).
  • soulignement (page 19).
  • soulignement (page 21).
  • soulignement (page 25).
  • soulignement (page 26).
  • soulignement (page 28).
  • soulignement (page 41).
  • soulignement (page 44).
  • soulignement (page 64).
  • soulignement (page 68).
  • soulignement (page 69).
  • soulignement (Page 79).
  • soulignement (page 100).
  • soulignement (page 101).
  • soulignement (page 114).
  • soulignement (Page 144).
  • soulignement (Page 145).
  • soulignement (page 167).
  • soulignement (page 170).
  • soulignement (page 171).
  • soulignement (Page 179).
  • soulignement (Page 182).
  • soulignement (page 184).
  • soulignement (Page 185).
  • soulignement (Page 196).
  • soulignement (page 200).
  • soulignement (Page 225).
  • soulignement (page 228).
  • soulignement (page 238).
  • soulignement (Page 243).
  • soulignement (page 283).
Notes
  • page de garde.
  • page 181.
Ajouts
  • feuillet 3 (dans l'ouvrage): ait apporté dans ce fourré beaucoup de clarté. En outre il ne paraît pas s'être aperçu que là un problème d'influence se pose; les rois anglo-saxons ont certainement connu les institutions carolingiennes: leurs sheriffs ( qualifiés parfois de graphiones, encore que l'identité étymologique des mots gerefa et graf ne soit point certaine) n'ont-ils rien dû aux comtes francs? Même si la réponse devait être négative, ou simplement consister en un aveu d'ignorance, la question méritait d'être énoncée. Marc Bloch
  • feuillet 2 (dans l'ouvrage): au XIIIme siècle, les élections au Parlement eussent de ême peu à peu succombé devant l'indifférence générale. Utiles indications aussi mais qu'on eût voulu parfois plus poussées sur le recrutement des sheriffs; d'origine surtout baroniale sous les premiers rois, depuis les Angevins ils appartiennent pour la plupart à ce monde de naissance plus humble et de carrière parfois aventureuse qui fournissait aux souverains leurs meilleurs instruments; mais au XIIIme siècle, la charge étant lucrative, on la voit parfois attribuée (p. 181-182) à des princes du sang, qui administrent par l'intermédiaire d'under-sheriffs. Vers la fin du siècle, par suite de l'extension des pouvoirs attribués à quantité d'autres fonctionnaires d'ordre judiciaire et financiers, le plus souvent pourvus de commissions temporaires, commence la décadence des sheriffs; à ce moment, M. Morris abandonne leur histoire. La partie financière de son étude est la moins soignée: il ne paraît pas s'être rendu compte que l'abaissement de valeur des espèces monétaires rendait impraticable le système de la ferme fixe, établie par la Grande Charte (c. 25), malgré les avantages évidents de cette stabilité pour les sujets, et explique, en partie du moins, le jeu des proficus, incumenta, etc., qui venaient en supplément du loyer proprement dit. D'une façon générale, on regrettera que les résultats de ses recherches, patientes et intelligentes, ne ressortent pas toujours avec la netteté désirable. Un plan plus rigoureux eut épargné au lecteur une impression assez pénible de monotonie; des appendices bien compris eussent pu, semble-t-il alléger l'exposé dans sa forme présente exagérément minutieux. Ces défauts sont particulièrement sensibles dans les deux premiers chapitres consacrés à la période anglo-saxonne. Dans ce domaine comme dans tant d'autres les rois normands ne firent en effet qu'adapter à leur système administratif une institution antérieure: il y avait déjà des sheriffs dans l'Angleterre de Canut et d'Edouard. Mais l'histoire de leur origine est mêlée à deux problèmes extrêmement obscurs: formation des shires eux-mêmes; le rôle des grands chefs territoriaux, les aldermen. On ne saurait dire que M. Morris
  • feuillet 1 (dans l'ouvrage): feuillet tapuscrit: No CLXXVI; Historical Series No XLVI; in 8 XVIII - 291 p. , 21 sh L'histoire des sheriffs anglais depuis la Conquête Normande n'était jusqu'ici guère connue que dans ses grandes lignes. La solide étude de M. Morris, sans bouleverser de fond en comble les notions antérieurement acquise, apporte beaucoup de précisions nouvelles; elle permettra de nuancer le tableau, parfois un peu schématique, que les ouvrages classiques donnent de la monarchie normano-angevine. En principe, dans chaque comté (shire) le roi était représenté par un sheriff (shire-reeve, en latin vicecomes), qui tenait sa charge à ferme. C'était, à l'époque, le procédé ordinaire lorsque l'on voulait échapper aux dangers de l'inféodation, de même en France la plupart des prévôts royaux étaient des fermiers; le bailli des Capétiens appartient à la génération postérieure des fonctionnaires en régie directe; quelques tentatives faites au XIIIme siècle, en Angleterre, pou donner les"shrievalties" en garde (p. 170-173) n'aboutirent pas. On en reste en règle générale au système de la ferme (le sheriff ayant à son tour des sous-fermiers), qui assurait du moins au roi la possibilité de révoquer à son gré ces agents. Mais; 1°/ il y eut au début un assez grand nombre de sheriffs, et il en resta toujours quelques uns (dans les palatinats) qui dépendaient non du roi, mais de comtes, eux-mêmes vassaux héréditaires; 2°/ il y eut toujours des sheriffs nommés pour un nombre fixe d'années (p. 144) ou à titre héréditaire (voir l'index, au mot tenure); 3°/ l'idée que le sheriff devait être élu par la cour du comté a été souvent exprimée (p. 144) et à plusieurs reprises réalisée (p.183 à 185); l'échec final de ce système s'explique moins par l'adresse ou l'énergie du gouvernement royal que par l'abstentiondu corps électoral lui-même: trait à retenir pour la psychologie politique des classes dirigeantes dans l'Angleterre médiévale; si les rois m'avaient, pour de bonnes raisons, tenu à rester en contact, par delà le baronage, avec l'ensemble de la petite noblesse et des francs tenanciers, il y a fort à parier que,
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