Parlementarisme ou corporatisme ? Les origines des Assemblées d'États
Éditeur
Recueil Sirey
Lieu
Paris
Année
1935
Pages
683-706
Langue
français
Inscriptions
Dédicace (page 683): A Monsieur M. Bloch, respectueux hommage. [signature de l'auteur].
Ajouts
feuillet (dans l'article): un feuillet recto tapuscrit de 23 lignes: « Het ontstaan van de middeleeuwsche Standencolleges. Schrijvers en methoden. (Les origines des assemblées d'États au moyen âge. Auteurs et méthodes, par E. Lousse, professeur à l'Université de Louvain). On trouve dans cet article un aperçu critique de l'ensemble de l'historiographie des assemblées d'États et des considérations sur la méthode à employer pour étudier le problème des origines. On distingue quatre périodes dans l'évolution de l'historiographie: le XVIIIe siècle, ou période des premiers essais scientifiques (p. 203-205); l'époque romantique et libérale (1800-1880), ou période des synthèses prématurées (p. 205-214); l'époque positiviste (de 1880 à nos jours), caractérisée par le triomphe de la monographie scientifique (p. 214-227); les dernières années, pendant lesquelles on remarque un progrès des études comparatives (p. 227-229). Toutes les questions de méthode sont dominées par un postulat initial: il faut étudier les origines d'une assemblée d'État[s - correction], non comme la naissance d'une institution considérée en elle même et isolément, mais comme le lent devenir de tout un système politique, d'un régime, que l'on retrouve dans tous les pays de l'Europe chrétienne et dont l'assemblée représentative des Ordres fait partie intégrante (p. 230). Il en résulte des conséquences importantes au point de vue de l'heuristique (p. 230-233), de la critique d'interprétation (p. 233-238), de l'emploi de la méthode comparative (p. 238-240) et de la collaboration des chercheurs sur le plan national et international (p. 240-242). Les exemples et les références sont empruntés à la littérature de tous les pays; ils sont plus nombreux pour les Pays-Bas que pour les autres régions. »